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Discussion avec Mila Dietrich : Bassline Forever

Enfant du rock, Mila Dietrich plonge dans l’électro avec un goût prononcé pour la production. Entre techno, minimal, coldwave et electroclash, elle semble marcher tout droit dans les pas de Helena Hauff et Jenifer Cardini, mais c’est aux côtés de son mentor Sara Zinger que la jeune productrice cultive son propre style.

Le style unique et expérimental de cette artiste est une véritable source d’inspiration qui se ressent pleinement dans ses créations, et dans ses projets qu’elle entreprend en solo ou avec ses partenaires de jeux dont Eisenower, avec qui elle forme le duo Siamese Society, et l’artiste plurielle, et membre de son collectif Conspiration, Cassie Raptor, avec qui elle assure des b2b d’anthologie. Lisez son interview et découvrez une jeune artiste française en route vers les étoiles.
 

Toi

WODJ MAG : Peux-tu te présenter pour celles et ceux qui te découvrent ?

Mila Dietrich : Je suis productrice et DJ de musique électronique basée à Paris.

Comment as-tu mis un pieds dans l’électro ?

A la base, j’ai été batteuse dans des groupes de rock pendant plusieurs années, puis j’ai construit mon projet solo dans l’électronique, mon second amour. A partir de là j’ai commencé à mixer en même temps que j’ai commencé à produire, il y a 4 ans

C’est quoi ton style ?

En général, je le qualifie de techno / électro à tendance bassline et minimal.

Si tu pouvais te définir avec un track, quel serait-il ?

Question difficile… Mais s’il faut choisir, je dirais « 1995 » de Molly Nilsson, mon année de naissance.




Quelles sont tes influences ?

Je suis en premier lieu carrément influencée par le rock de par mon passé de batteuse, mais aussi par pas mal d’autres styles comme la cold wave, le garage, le post-punk, le rap, et l’electroclash.

 

En tant que productrice

Tu es très proactive. Tu as commencé à produire avec des tracks comme « Versprecher », dark et minimaliste, pour continuer sur cette voie. Est-ce que tu peux nous parler de ton process ?

C’est vrai que je produis beaucoup, et relativement vite, surtout depuis 2 ans. Je suis tombée amoureuse de Ableton Live et je ne l’ai plus jamais quitté. Mes prods peuvent être assez variées d’un EP à un autre, mais j’essaie de toujours garder ma pâte dans mes sons : un mélange de basslines reconnaissables avec beaucoup de vocals lancinants et de dark vibe.

Mila Dietrich

© J. DUBOIS

D’où vient ton inspiration ?

L’inspiration me vient de tous les styles que j’écoute depuis des années, des films que je regarde, mais aussi des expérimentations et rencontres que je fais en voyageant et dans les soirées.

Parle-nous de « Whatever » ?

« Whatever » par exemple c’est l’exemple parfait d’un trip de soirée ! La voix décrit ça, et même si c’est un peu trash dans les paroles, je pense que ça parle à toutes les personnes qui font la fête en soirée le week-end.




Avec ta formation Siamese Society, ou en es-tu ?

Siamese Society est un duo que j’ai monté il y a 4 ans avec le producteur Eisenower. On a produit plein de track de techno cinématique, fortement influencés par le cinéma, avec beaucoup de samples d’acid et de boites à rythme. On a aussi un live qu’on a eu l’occasion de faire tourner pendant un temps, mais qui est en ce moment en stand by.

Tes projets pour 2019, quels sont-ils ?

Il y en a pas mal. Je travaille sur un album dans un style un peu différent de mes prods orientées techno/minimal, et qui sera en featuring avec plusieurs chanteuses que j’apprécie particulièrement. A côté de mes dates en solo, je suis aussi en train de développer un B2B avec l’artiste Cassie Raptor, sous lequel on tourne de plus en plus souvent depuis le début de l’année. A côté de ça je suis membre du nouveau collectif ‘Conspiration’, qu’on est aussi en train de développer avec plusieurs DJs et productrices de musiques électroniques basés à Paris. Un projet de label est aussi dans les cartons, mais ça je ne peux pas en dire plus pour le moment…

Un EP, dis-nous en plus…

Mon prochain EP sort en avril chez Hear recordings et il sera un dans un style minimal techno.

 

Et sinon

Tu as un pays en tête, dans lequel tu rêverais de jouer ?

J’aimerai jouer au Mexique. C’est un pays que me fascine de par sa civilisation, sa culture et surtout ses temples ! Puis la scène électronique à l’air d’y être à la fois dense et super ouverte.

Quel est ton plus grand rêve ? Comment comptes-tu le réaliser ?

Jouer à Tomorrowland sous ecsta comme Guetta !
Je rigole. En tout cas peu importe les rêves dont il est question, car il y en a plusieurs et il évoluent au fil des années, mais je dirais que le maitre-mot est grosse déter 😉




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