Cela fait 4 ans que Mira Ló s’est installée à Paris et cela fait 3 ans qu’elle fait briller les nuits parisiennes. La DJ s’est forgée une solide réputation en offrant des sets énergiques, rythmés et gorgés de sensualité. Au Rosa Bonheur où en club, c’est toujours avec style et passion que la DJ, influencée par la Nu Disco et la Chicago house, partage sa vision de la musique. Pour cette rentrée 2019, Mira Ló sort son premier single « Tired to play » via Egoist records. La productrice offre à WODJ MAG une interview des plus « Groovy Ever ».
Image mise en avant : © Silvere Koulouris
Toi
WODJ MAG : Hello Mira, est-ce que tu peux te présenter pour celles et ceux qui te découvrent ?
Mira Ló : Hello, moi, c’est Ana ! Parisienne depuis 4 ans maintenant, j’ai grandi en banlieue dans une famille de musiciens espagnols, la musique a une grande importance pour moi et je l’associe vraiment au partage, je dirai que je cultive le don de soi.
Mira Ló, ce nom d’artiste en dit long… Tu peux nous raconter ?
C’est le nom de famille de ma grand-mère, c’est un hommage que je lui fais, et j’espère que de là où elle se trouve elle pourra voir à quel point les gens sont heureux en écoutant ma musique. Pour finir, Ló c’est mon nom de famille coupé en deux, un autre hommage pour ma famille, ce qui donne Mira Ló : regarde le en espagnol, eyes contact.
Quel est ton style ?
Mon style de musique est plutôt axé Nu Disco, Chicago house avec des grosses percus et des claps qui résonnent dans ta tête !
Le track qui te définit le mieux ?
Le track qui me définit le mieux c’est « Electra City » de Spirit Garden, ça t’emmène loin, sur un roof top à Chicago par exemple !
Quand as-tu commencé à mettre l’ambiance en soirée ? Raconte-nous tes débuts… /p>
Mes débuts ont commencé il y a 3 ans dans le bar de mon pote Julien, à Oberkampf puis j’ai fait mon petit chemin notamment en mixant pour le collectif « nohell » axé hip hop, puis un jour le boss du collectif m’a demandé « Hey Mira ! Tu aimes la house toi non ? Je te booke au nouveau Casino » ce n’est qu’à partir de ce moment-là que je me suis frayée un chemin dans le milieu de la nuit en faisant de superbes rencontres.
Une soirée avec toi, ça donne quoi ?
Les soirées avec moi sont vraiment dans la joie et la bonne humeur, interagir avec le public, c’est vraiment ce qui me fait le plus vibrer.
Les lieux où tu aimes jouer à Paname ?
J’ai mixé dans pas mal de clubs parisiens, mais mes deux favoris restent La Java et chez Moune à Pigalle, un vrai public de kiffeur, toujours dans la joie et la bonne humeur, rien de plus gratifiant n’est-ce pas ?
Qu’est-ce qui te plaît dans cet échange DJ/public ?
Mixer c’est une vraie passion, tu ensorcelles les gens, tout leur corps se met à vibrer avec ta musique, le sourire des gens, c’est bourré d’émotions, c’est clairement la plus belle expérience à vivre, vous devriez essayer.
© Silvere Koulouris
Ton actu
Tu viens de sortir ton premier single « Tired to play ». Tu as composé et même écrit les paroles. Peux-tu nous présenter ce morceau… Que signifie ce titre « Tired to Play » ?
« Tired To Play » à une grande signification pour moi, j’ai voulu donner un sens à ma vie sentimentale, fatiguée de jouer, chaque mot, chaque acte a une importance et j’ai voulu retranscrire ça en musique, en imaginant que certaines personnes pourront s’identifier dans cette perdition de l’amour.
Ton morceau est groovy à souhait, c’est comme cela que tu envisages la musique ?
J’ai toujours grandi avec de la funk ou du disco, c’est sûrement pour cela que j’envisage de garder ce style-là dans ma musique, malgré toute la mélancolie qu’il peut y avoir derrière, je ferai toujours en sorte d’apporter de la bonne humeur.
Tu as aussi écrit les paroles ?
Les paroles ont été écrites par Violette Kobuta ma manager, puis on les a retravaillées ensemble pour qu’elles soient plus simples, plus vives et percutantes.
Pierrick de Veaudémont prête sa voix sur le morceau, tu peux nous le présenter ?
Pour vous décrire Pierrick, c’est un ami proche, j’ai toujours été intriguée par lui, par sa prestance et sa façon de se montrer, ses drag show sont impressionnants, car il a cette manière de nous happer dans son univers avec son côté « The Rocky Horror Picture Show » et sa voix qui vous transcende totalement.
Ecouter « Tired To Play » de Mira Lò, son premier single sorti début septembre 2019.
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As-tu des DJs et Producteurs qui t’inspirent ?
Pour vous citer les producteurs qui m’inspirent le plus, premièrement, je dirais Moon Boots, inégalable, éclectique à souhait. En deuxième position, Harvey Sutherland, les solos de synthé vont vous rendre fou.
Et Marc Rebillet aussi ?
Marc Rebillet c’est une grande histoire d’amour, j’ai découvert ses vidéos par hasard sur Facebook, notamment avec « Reach Out ». Depuis ce jour, j’ai été conquise par son grain de folie et sa parfaite désinvolture dans l’improvisation sur scène qui est juste magique à observer.
Le lieu le plus WTF où tu aimerais jouer ?
Le Burning Man, est l’endroit le plus wtf où j’aimerais jouer je pense !
Quel est ton plus grand rêve et comment comptes-tu le réaliser ?
Mon plus grand rêve serait de jouer sur un rooftop à NY ou bien Chicago, je veux du groove.
