Sarah Strandberg est une productrice techno industrielle de Los Angeles installée à Berlin. Cette productrice au caractère originale s’approprie comme jamais les codes d’une techno dark, brute et minimaliste. Originaire de Californie, Sarah a commencé par organiser sa propre fête, Fallen Angel puis à obtenu ses résidences aux L.A. Structures et à PANIC. En 2018, la DJ déménage à Berlin et obtient une résidence dans l’un des clubs les plus hype de la Revaler Stasse, Der Weiße Hase. Reconnue par ses paires, elle joue aussi au VOID et voyage dans les pays européens, notamment en Croatie avec Urban Divas, Anologue Division et Energetica en Croatie. Pour la sortie de son EP Fury qui sort le 29 octobre 2019 et de son remix exclusif pour Ayako Mori à découvrir dans cet interview.
Image mise en avant : © Ryan Zander Boyce
WODJ MAG : Salut Sarah, j’espère que tu es en forme ! Peux-tu te présenter à toutes les personnes qui ne te connaissent pas encore ?
Sarah Strandberg : Hello, en ce qui concerne je pense être une personne facile à vivre, même si j’ai une forte opinion et volonté. Je pense que je suis amusante et fiable, alors j’espère que c’est ainsi que je suis perçu.
C’est quoi ton style musical, qu’est-ce qui t’as poussé à faire de la techno ?
Je pense que la musique que je joue est comme étan énergique, mais sombre et plus dure. Mes influences musicales sont : Paula Temple, DJ OGI, Perc, Rebekah, Dax J, Patrick DSP, Marika Rossa et bien d’autres encore. Cela change pour toujours, vraiment … Mais ce sera toujours une constante.
S’il y avait un track qui te représente le mieux, c’est laquelle ?
Si nous parlons de mes propres morceaux, ils me représentent tous à différents moments de ma vie ou dans différentes expériences que j’ai vécues. Ils sont tous intitulés pour être autobiographiques pour moi.
Si nous parlons de morceaux d’autres artistes, je n’ai jamais non plus de favoris… Mon humeur change trop souvent pour avoir un « n’importe quoi » préféré… Cependant, j’ai définitivement mes producteurs préférés et ce mois-ci, il me semble que je suis vraiment j’aime les morceaux de Tymon et Airod… J’aime aussi certains titres de dark industrial, la Techno d’OTIN, mais je l’accélère et le superpose à d’autres morceaux pour la piste de danse.
Tu viens de Los Angeles, peux-tu nous de ta ville et comment se passe la scène techno là-bas ?
La scène techno est bonne à L.A. Ce n’est pas aussi rapide et difficile que je l’aime, mais pour le moment, c’est la meilleure des États-Unis. Ils ont une scène Underground incroyable. C’est très bien organisé et il y a une ambiance très familiale.
Et comment est la scène féminine en Californie ?
La scène féminine se développe dans L.A. Il y a quelques années, pas tout à fait autant. En fait, j’ai commencé un événement techno pour femmes artistes, appelé Fallen Angel. J’en ai aussi fait un ici à Berlin il y a quelques mois. Je ne suis pas un promoteur par nature, mais j’aime toujours avoir plusieurs projets sur lesquels travailler et j’aime aussi connecter les gens.
Maintenant que vous êtes à Berlin est un hub techno en Europe, pourquoi décidez-vous de vivre dans cette ville ?
Je suis à Berlin depuis novembre… Alors je suis sur un an. J’ai déménagé ici après avoir visité et joué en août dernier. J’ai prolongé mon voyage, puis je suis retourné à Los Angeles pendant 2 mois et j’ai tout donné au refuge pour femmes et enfants, The Alexandria House, à l’exception de mes appareils électroniques, et je me suis installé ici avec deux valises.
Ton dernier EP Fury est sorti sur DECOY le 29 octobre 2019. Pourriez-vous décrire l’atmosphère de vos morceaux et parler du remix de Marika Rossa et Joe Farr ?
La sortie de Fury leur a été annoncée le 29 octobre. J’ai choisi cette date puisque c’est juste avant Halloween… La techno dark va bien… Elle est sombre, dure et puissante. J’ai fait ces morceaux avec mon cœur et je les ai vraiment ressentis en moi. Je suis ravi que Marika Rossa et Joe Farr aient pu les remixer et je pense vraiment qu’ils sont réussis. Lorsque vous créez quelque chose de personnel, vous voulez être sûr que les autres personnes avec qui vous travaillez obtiennent aussi naturellement ce que vous voulez. J’adore ce label et je n’ai vécu qu’une expérience merveilleuse avec eux.
En exclusivité, tu peux nous donner plus d’informations sur ton remix pour Ayako Mori, Gegen Hell EP qui va sortir le 25 janvier 2020 prochain ?
Le titre principal du EP « Gegen Hell » a été inspiré par la nuit magique Ayako Mori, Ledi Maru et moi-même avons joué ensemble pour ce groupe de promotion. Ce fut une nuit incroyable et je ne peux pas dire à quel point il est merveilleux de travailler avec ces femmes et aussi avec Fabio, l’un des principaux organisateurs de Gegen Hell. Ce sera ma 1ère version vinyle.
Peux-tu nous partager ton top 5 des tracks techno industrielle ?
Je n’ai pas 5 circuits industriels préférés… Comme je l’ai dit, OTIN est bon pour le secteur industriel… Mais j’aime tant de catégories différentes… Je ne suis pas sûr qu’ils s’intègrent dans le secteur industriel. Tout ce que Patrick DSP fabrique est également bon… Certains industriels… un peu acide… Il est si difficile de catégoriser les genres maintenant.
Le lieu le plus WTF où tu aimerais jouer ?
Je suppose que le prochain endroit où je veux jouer est un endroit où je ne suis jamais allé auparavant. Je pense que l’Asie serait cool. J’aime vraiment rencontrer de nouvelles personnes et explorer partout où cela est possible.
Quel est ton plus grand rêve et comment comptes-tu l’atteindre ?
Mon plus grand rêve est d’être heureuse, en bonne santé et constamment stimulée par la créative. Peu importe les résultats, je suis ouvert à ça. En ce qui concerne l’atteinte de mes objectifs, j’estime que les étapes les plus petites et les plus stables sont le seul moyen d’aboutir et d’y rester, c’est donc ma méthode.