Anna Lann est une artiste audiovisuelle conceptuelle et multidisciplinaire, qui travaille dans une variété de médias allant de l’ingénierie sonore aux arts visuels, en passant par les films, les performances et les installations.
Dans sa pratique, elle explore des notions philosophiques et scientifiques, crée des situations surréalistes et examine les frontières entre réalité et fantaisie, repoussant constamment les limites entre un objet d’art et un sujet.
Toi
WODJ MAG: Salut Anna, comment vas-tu ?
Anna Lann: Je vais très bien, merci. Comment allez-vous ?
Heureux de vous avoir ! Où es-tu maintenant ?
Je suis à Londres, je réponds à vos questions.
Comment définirais-tu ton style musical ?
Je préférerais éviter les définitions car je les trouve limitatives.
Quel titre te définirait le mieux ?
Ils le sont tous, ils font tous partie de qui je suis.
Tu es une artiste pluridisciplinaire, avec un parcours qui parle de lui-même, peux-tu nous parler d’un événement majeur dans ta carrière ?
Le fait que mes œuvres soient présentées dans plusieurs musées du monde en même temps est plutôt satisfaisant. J’ai également eu la chance, à mes débuts, de me produire au Brandenburger Tor de Berlin devant un demi-million de personnes. J’ai également pris un véritable tournant lorsque j’ai commencé à composer pour un orchestre entier.
Tes projets
Ton CV est très impressionnant. Comment trouves-tu l’énergie et la motivation pour mener à bien de nombreux projets en même temps ?
Merci. En fait, je trouve que c’est un défi de faire l’inverse. Tous mes projets sont des extensions créatives de ma personnalité artistique, et essayer de les réduire à une seule voie me couperait les ailes et briserait mon esprit.
© Photographie: Daniel Jackont
Production Assistant: Paul Urtasun
Tu as récemment signé un EP intitulé Saint Laser sur le label Boysnoize Records, peux-tu nous en parler ?
Boysnoize est une icône pour moi. Je l’ai suivi depuis son ascension et j’ai toujours été inspiré par ses productions et la vibration qu’il apporte. Avoir un ep qui sort sur son label, aux côtés d’une longue liste de légendes, est un grand honneur pour moi.
Le producteur Djedjotronic a remixé ton titre, peux-vous nous en dire plus sur son interprétation ?
Je suis un grand fan de lui et c’est un tel plaisir de le voir remixer une de mes chansons. Et le mieux, c’est que le remix est tellement bon que je danse dessus tous les jours.
Plus sur toi
Où aimerais-tu jouer ton dernier EP ?
Dans un vrai club, avec un vrai public, et un vrai système de son. J’ai l’impression que l’enfermement dans le covid19 s’est épuisé tout seul. Peu de choses me manquent dans la vie, mais une bonne fête me manque.
Effectivement ça manque de faire la fête en club. Du coup, pendant cette période d’enfermement, comment occupes-tu ton temps outre la musique ?
Je travaille sur une série de projets artistiques dans le cadre de la pratique de PentHouss aux côtés de mon partenaire artistique Yonathan Trichter, tous devant se concrétiser à l’automne prochain. Je travaille également sur une composition pour une pièce de danse contemporaine pour l’Opéra royal de Suède, chorégraphiée par Etay Exelrod. Je joue beaucoup aux échecs et je prends des cours de français. Si cela continue, j’arriverai peut-être même à terminer mes études de permis de conduire.
Quel est ton plus grand rêve, et comment comptes-tu le réaliser ?
J’aimerais voyager dans l’espace, et j’espère y parvenir avec l’aide du programme SpaceX Mars d’Elon Musk.