Jeune DJ française installée à Lisbonne, Thaïs Lorme ne cesse de faire parler d’elle dans la capitale Portugaise. Derrière ses platines, elle drope de la Techno et Love pour le plus grand plaisir des ravers. Résidence au Ministerium, club reconnu pour ses soirées de qualité et ses programmations pointues, la DJ se fait une place méritée dans le milieu underground lisboète. Nous avons discuté avec Thaïs pour parler de musique, sa ville d’adoption et son ascension.
Image mise en avant : © Miceshooter
Toi
Salut Thaïs, comment vas-tu ?
Hello, je vais très bien merci.
Est-ce que tu pourrais te présenter pour celles et ceux qui te découvrent ?
Je m’appelle Thaïs ; je suis DJ depuis peu sur Lisbonne et je mixe pour plusieurs collectifs. Sinon, je suis quelqu’un de simple, qui ne se prend pas la tête et qui aime vivre au jour le jour avec les gens qui m’entourent.
Quel est ton style ?
Techno émotionnelle.
Quelle relation entretiens-tu avec cette musique que l’on appelle Techno ?
C’est un tout, je peux ressentir diverses émotions de la tristesse à la joie. Cela me permet de partager avec les autres. Ça va faire 8 ans que j’écoute de la techno et c’est pour moi toute une culture.
Est-ce que des DJ t’ont influencé ?
Oui, la plupart des DJs m’inspirent de manières différentes par ce qu’ils véhiculent. Je ne pourrai pas donner de nom en particulier, mais ils ont chacun des vécus et des visions propres à eux-mêmes et c’est surtout ça qui m’intéresse chez un artiste.
Sur ton instagram, tu partages sur chacune de tes photos le track d’un artiste. C’est en fonction du mood de la photo, c’est ça ?
Yes, c’est en fonction de mon mood et au moment où je la publie.
Quel track te définit le mieux ?
Le remix de « Time » d’Hans Zimmer remixé par Tale of Us.
Une Frenchy à Lisbonne
Tu es basée à Lisbonne, comment ça se passe ?
Plutôt bien, ici on fait rapidement de nouvelles rencontres et de nouvelles connexions. Pour le moment toutes les connexions que j’ai eues m’ont apporté des choses positives, car il y a une très bonne vibe et un bon public sur Lisbonne ; c’est ça qui me plaît.
Et la scène locale ?
Comme je l’ai dit précédemment le public est très cool. Il y a de la demande au niveau de la musique « techno » et la scène commence à s’y ouvrir de plus en plus.
Il y a une communauté de Femmes DJ femme à Lisbonne et plus généralement au Portugal, as-tu eu quelques ?
Il y a plus d’hommes que de femmes DJ ici, mais je pense que c’est à peu près partout pareil même si les mentalités commencent à changer ; ce qui est une bonne chose.
Y a une diversité des clubs et spots connus et plus underground pour écouter du son ? Tu peux nous parler des lieux que tu aimes ?
En réalité, il n’y a pas énormément de club techno à Lisbonne. Les plus connus sont le Lux Fragil et le Ministerium mais il y a aussi ; le Nada Temple, le Kremlin et d’autres petits clubs / bars.
Tu as de plus en plus de dates grâce notamment une résidence au Ministerium, comment ça se passe ?
Oui, c’est vrai que c’est une bonne étape et une chance d’avoir pu mixer dans ce club. Désormais, j’ai plus de sollicitations et de personnes qui me suivent donc que du positif encore une fois.
Le public Lisboète, comment il est ?
Bon public, bonne vibe, les gens bougent et c’est cool de voir autant d’engouement.
Tu te produis souvent en B2B avec Madson Carpenter, très actif sur la scène Techno lisboète avec son label Noise et NAV’Sound pour l’organisation d’events. Peux-tu nous le présenter ?
Avec Madson on a une connexion inexplicable derrière les platines ! C’est un exemple pour moi à Lisbonne, il m’a beaucoup aidé et m’aide toujours ; je lui en suis très reconnaissante.
Tu aurais une anecdote inédite à partager lors d’un set ?
Étant donné que ça fait très peu de temps que je mixe je n’ai pas beaucoup d’anecdote à raconter. Celle qui me vient en tête s’est passée au tout début où j’ai commencé à mixer, donc il y a 6 mois, on avait organisé une rave dans les bois à 1h de Lisbonne, et en plein drop au moment les gens commencent à crier, à siffler ; mon pote passe et avec son pied débranche la multiprise qui alimentait les platines et les speakers.
As-tu pu explorer les clubs d’autres villes en tant que DJ ou public comme Porto, plus au nord de Lisbonne, ou encore dans le sud à Faro, pour ne citer que ces deux villes ?
Pas encore, je me suis surtout concentrée sur Lisbonne pour le moment.
Quels sont tes projets à venir ?
Jouer à Madrid, Lille et Porto.
Plus sur toi
Ton Top 5 des tfracks que tu ponces le plus ?
01. Charlie Sparks – « Kaizoku »
02. Lacchesi – « Give it to me »
03. 999999999 – « Power to the Raver »
04. WarinD – « Mr Happy »
05. Rodhad – « SOS Colombia »
Le spot où tu rêverais de jouer ?
Au Berghain à Berlin évidemment.
Quel est le mot que tu dis le plus lorsque tu mixes ?
Je ne parle pas quand je mixe, je suis trop focus… /p>
Où peut-on te suivre ?
Vous pouvez me suivre sur ma page Instagram.
Merci Thaïs.