Marie Vaunt est une productrice de musique techno américano-japonaise basée à Los Angeles. Son style original, sombre et sorcier, donne une véritable personnalité à cette artiste indépendante. En 2018, Marie Vaunt a sorti son premier titre techno « Witxhaft » sur son label ONFYR. Ce titre puissant et envoûtant marque le début de son ascension. Il est suivi de « The Coven » la même année et de « Alchemy » en 2019. L’américaine, annonce en 2020, « Elixir », son dernier track à la mélodie envoûtante et trance à découvrir dans cette interview.
image principale : © Marie Vaunt
Elle a récemment sorti deux nouveaux titres, « Bruja » et « Black Moon », avec Alberto Ruiz. Elle signe également régulièrement de nombreux remixes d’artistes de la scène pop rock tels que David Bowie, Duran Duran ou Tears for Fears. Vous l’aurez compris, Marie Vaunt est une artiste indépendante proactive et créative qui offre à la scène Techno un souffle sombre et plein de vibrations positives. Bienvenue dans le monde Techno de Marie Vaunt !
Toi
WODJ MAG: Salut Marie, Comment vas-tu ces jours-ci ?
Marie Vaunt: Bonjour, je vais bien compte tenu des circonstances quelque peu surréalistes dans lesquelles nous vivons.
Peux-tu te présenter pour celles et ceux qui te découvrent ?
Mon nom est Marie Vaunt. Je suis une productrice de techno et une DJ de Los Angeles.
Comment définirais-tu ton style musical
Techno infusée avec des vibrations sorcières et sombres avec un soupçon d’acide.
Tu as des origines japonaises et californiennes, ces deux cultures t’influencent-elles dans ta musique ?
Absolument. Je m’inspire beaucoup du folklore japonais lorsque je trouve des idées pour de nouvelles chansons. Il y a une appréciation culturelle de ce qui est sinistre au Japon, et je m’y retrouve très bien. Quant au Californien en moi, je suppose que je suis un peu plus décontracté que le Japonais moyen.
As-tu déjà vécu au Japon ?
J’ai été élevé au Japon et j’ai passé mes années de formation à Yokohama. Après avoir déménagé aux États-Unis, j’ai eu la chance d’y retourner et de faire des tournées à plusieurs reprises. C’est toujours un grand sentiment d’être « chez soi », même si c’est Los Angeles que j’habite aujourd’hui.
Les poupées et les films d’horreur t’inspire aussi beaucoup dans ta musique ?
J’adore les films d’horreur et les poupées, comme vous pouvez probablement le constater en regardant mon studio lorsque vous regardez mes livestreams. Chucky et sa fiancée sont toujours à l’affût !
Quel est le morceau que tu passes en boucle à la maison ?
Le track « Too Shy » de Kajagoogoo.
Ta musique
Tu es indépendante dans ta carrière et tu es un productrice proactive. Peux-tu nous parler de ton travail et de ton studio ?
Mon studio est l’endroit où je passe le plus de temps. J’utilise Studio One pour tout produire, mixer et masteriser, et une interface PreSonus Quantum comme pièce maîtresse, à laquelle sont branchés en permanence un Arturia MatrixBrute, un Sequential Prophet Rev2 et un Behringer TD-3 !
Sur les réseaux sociaux, Twitter et Instagram, partages beaucoup avec tes fans sous formats vidéo et live stream, auprès de ta fanbase, et cela notamment sur tes dernières sorties. Tu as récemment sorti « Elixir », tu peux nous le présenter ?
« Elixir » est en quelque sorte une sortie de transition, puisque j’adopte une approche plus sombre et plus dure pour le prochain chapitre de Marie Vaunt, et il mélange en quelque sorte ce que j’ai fait ces deux dernières années avec un peu de ce sur quoi je travaille pour les futurs morceaux. Dans l’ensemble, je suis content de ce que ça a donné.
Tu es actuellement basé à Los Angeles, comment est la scène dans cette ville ?
La scène techno se développe sans aucun doute à un rythme effréné, mais elle est actuellement en suspens à cause de la pandémie. Espérons que les choses reviendront bientôt à la normale.
Comment les DJs féminines de Los Angeles se positionnent-elles dans un univers masculin ?
Je suis dans le milieu depuis 2001 et je dirais que le secteur n’est plus dominé par les hommes. Les choses ont beaucoup changé pour les femmes dans ce secteur, et je suis heureuse de voir que les rôles ont changé.
Les gens aiment la musique techno, pensez-vous qu’elle soit toujours considérée comme underground ?
Je dirais que oui. Peu importe sa popularité, il aura toujours cette ambiance underground.
Plus sur toi
As-tu un souvenir d’une fête mémorable à partager avec nous ?
Mon dernier gigs était en mars 2020 aux « Techno Tuesdays d’Amsterdam ». J’ai eu beaucoup de plaisir à jouer pour un public charmant dans un lieu génial. C’était en fait la première fois que je jouais à Amsterdam et j’ai vraiment apprécié la ville. Un autre souvenir que j’ai trouvé, c’est lorsque j’ai joué au Ryogoku Kokugikan à Tokyo en 2007. C’était génial de jouer dans une salle aussi impressionnante dans le pays où j’ai grandi. DJ Krush faisait également partie de l’affiche et j’étais un grand fan de son travail depuis longtemps.
Où aimerais-tu le plus jouer le plus tes tracks dans un endroit dans le monde ou tu n’es jamais allée ?
J’aimerais faire une tournée dans toute l’Europe. J’ai hâte que ça arrive !
Ton Top 5 des tracks préférés ?
Aphex Twin – Come to Daddy
Duran Duran – Come Undone
Pantera – Piss
Massive Attack – Dissolved Girl
Kajagoogoo – Too Shy
Dernière question et pas des moindres, quel est ton plus grand rêve et comment comptes-tu le réaliser ?
Je vis mon rêve. C’est un plaisir de faire ce que j’aime le plus depuis près de 20 ans et j’ai l’intention de continuer à le faire aussi longtemps que possible.
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