Après une année 2018 très chargée, et un début d’année qui s’annonce tout aussi rempli, on a voulu faire le point avec Justine Perry, la jeune DJ qui monte. Bookée aux quatre coins de l’Europe, Justine distille sa techno dark et acid pour le plus grand plaisir du public. Expatriée depuis un an à Berlin, proche du collectif d’artistes Art Bei Ton, et vivant à 100 à l’heure, la DJette a pris le temps de se poser pour répondre à nos questions. Découvrez notre longue interview avec une Justine Perry.
Image mise en avant : © Lola Rossi
Toi
WODJ MAG : Salut Justine, est-ce que tu peux te présenter pour celles et ceux qui te découvrent ?
Justine Perry : Je m’appelle Justine, j’aurai 29 ans en Juin, et je suis originaire du Nord de la France. J’ai un master en communication marketing et désormais j’habite Berlin. J’ai toujours aimé la musique électronique depuis l’adolescence avec à l’époque Radio FG et Contact FM que j’écoutais en me faisant des cassettes audio pour aller au collège. Concernant le Deejaying, ça faisait des années que j’avais envie de commencer la musique électronique, et j’ai sauté le cap fin d’année 2016 après un séjour de quelques mois à Londres.
Quel est ton style musical ?
Les sonorités dans mes sets sont assez psychés, dark, mental voire hypnotiques. J’aime quand c’est insistant et soutenu, rythmé et aussi les sonorités acid.
Une track qui te définit le mieux ?
Hemka – « Nocturnal Rounds » [BALANS] car c’est exactement ce qu’il se passe dans ma tête au quotidien (Rires). C’est un de mes tracks préférés ! Hemka est très forte en production et ce track est incroyablement bien fait !
Ça se passe comment dans ta tête ?
Je suis une personne qui se lasse et s’ennuie très vite. Je fais toujours beaucoup de choses en même temps. Ici par exemple à Berlin, j’ai plusieurs jobs et je suis engagée sur plusieurs projets musicaux. J’ai beaucoup de mal à rester sans rien faire. C’est très compliqué pour moi d’aller au cinéma ou de rester devant Netflix. Je suis une hyperactive. J’aime les choses qui bougent et qui pulsent ! Le fait d’être extrêmement speed me permet de toujours être dans la recherche. Je ne peux pas m’empêcher de bouger, d’apprendre, de comprendre et de tester.
Qu’est-ce qui a déclenché cette envie de faire de la Techno ?
Ça faisait des années que j’avais envie de commencer mais par timidité, manque de confiance en moi et d’argent je n’ai jamais osé. J’ai été encouragée par quelqu’un qui m’a poussé à me lancer. J’ai commencé seule dans une petite chambre à Paris et j’ai su directement que j’avais envie d’aller plus loin dans la démarche. Depuis, je n’ai jamais arrêté.
Comment tu te visualisais cette envie de mixer ?
Je sortais en Belgique et j’avais beaucoup trop de plaisir en club à écouter du son et danser. J’arrivais tôt et je repartais tard. Le lundi je n’attendais qu’une chose : le vendredi ! Avec un ami on téléchargeait de super mix qu’on mettait en boucle dans la voiture car on parcourait des kilomètres pour les soirées! Je ressentais déjà l’envie d’essayer le mix mais j’avais l’impression que c’était réservé aux “autres”.
Y-a-t-il des DJs qui t’ont influencé ?
Depuis que j’écoute de la techno, je dirai Ellen Allien qui est une des DJ que j’ai découvert en premier grâce au Name festival. Puis Dasha Rush plus récemment qui est une de mes plus incroyables découvertes musicales de ces deux dernières années. Jeff Mills bien sûr, mais aussi Luke Slater, LSD…
Tu nous partagerais pas un ou deux tracks.
Skinnerbox – « Gender » (Ellen Allien Remix) : j’adore l’ambiance sombre, progressive et surnaturelle du track. La ligne de bass est soutenue, comme j’aime, et le vocal est angoissant. Je l’ai encore joué il y a quelques jours au Temple à Istanbul et ça fait son petit effet.
Dasha Rush – « Black Swan » sorti sur Sonic Groove fin 2017.
Ce track est une bombe russe! Je pense que c’est celui que j’ai joué le plus. Tellement dark, prenant et angoissant… Ce track est post-apocalyptique. Il y a énormément de détails hypers minutieux qui font qu’il est parfait.
Tes débuts
Dans ta biographie sur Resident Advisor, on lit que : « peu de temps après avoir débuté ta carrière en tant que DJ, elle est devenue résidente de deux clubs parisiens. » Tu peux nous parler de tes débuts et dans quels clubs jouais-tu ?
Alors, le premier ce n’est pas vraiment un club, il s’agit de The Lab, un bar à Bastille. J’ai eu ma première date là-bas en juillet 2017. Les bars sont vides à Paris en été. Il y avait 8 personnes, personnel inclus, le système son était pété, les platines ne reconnaissaient pas mes clés USB… J’ai du mixer sur un contrôleur Hercules et j’étais hyper stressée car je voulais bien faire ! Ils ont aimé ma prestation et m’ont demandé d’être résidente. A l’époque je jouais de la tech-house – deep house car c’était un bar.
Le premier vrai club où j’ai mixé c’était à l’Officine 2.0, un club à Châtelet. J’y jouais régulièrement et c’était super car je pouvais enfin jouer de la techno !
Qu’as-tu appris durant cette période ?
Que la persévérance, le travail et la patience sont récompensés, tôt ou tard
Aurais-tu un petit souvenir à nous partager ?
J’ai adoré joué à The Lab, bien que les conditions étaient vraiment chaotiques. Beaucoup de potes venaient, le bar était tout le temps full à partir d’une certaine heure. Il y a eu aussi un petit événement marquant, celui de gagner un contest pour jouer en after de la Techno Parade à l’Officine 2.0.
© Daniel Nechita
Tu as gagné un Tremplin Techno au Rex Club. Est-ce que ce concours a été un « vrai tremplin » du coup pour ta carrière ?
Je sais pas vraiment, car à peine deux semaines après le REX je déménageais à Berlin pour de nouvelles aventures. C’était bien de finir sur un REX avant de quitter la France, je ne pouvais pas mieux espérer. Le vrai tremplin, ça a été de m’installer à Berlin.
Tu as eu des dates sur Londres avant de partir vivre à Berlin. Si tu pouvais comparer Londres et Berlin au travers de tes expériences, qu’est ce que ça donnerait ?
Le son berlinois domine vraiment la scène techno internationale. Berlin est incomparable en terme de fêtes, de liberté, de public et d’ambiance. Ici, les gens viennent pour les line up. L’ambiance est exclusivement dédiée à la musique et à la fête. Le public reste là des jours, des nuits entières, à faire la fête. Puis tu as un choix innombrables de soirées…Tu peux sortir en club facilement du lundi au dimanche en trouvant un club blindé. Ici les gens sont attachés à la club-culture. Ils sont respectueux et civilisés entres eux avec toujours beaucoup de bienveillance. Peu de risque de te faire renverser la bière que tu viens d’acheter par exemple. Londres c’était super, à l’époque où j’y habitais, car je ne connaissais pas Berlin. Maintenant avec du recul, ça me parait un peu mainstream. Moins pointu, musique plus commerciale, très à cheval sur la sécurité (il y en a absolument partout), les prix sont chers, les fêtes finissent souvent très tôt, à quelques exceptions près… On est loin de la liberté qu’offre Berlin.
Berlin
Tu as posé tes valises à Berlin début 2018. Pourquoi avoir choisi cette ville ?
Après un premier séjour en 2016, j’ai tout de suite accroché avec la ville : sa culture club, la mentalité et l’ouverture d’esprit. C’est une ville qui pulse, et qui donne envie de mettre à bien ces projets. C’est une ville qui te donne de l’espoir en fait! Ici tout est possible et réalisable si tu t’en donnes les moyens. J’ai l’impression qu’ici on te donne plus ta chance qu’en France. Le relationnel et le networking sont omniprésents. On m’a donné ma chance dans des clubs incroyables alors que les promoteurs ne me connaissaient ni d’Adam ni d’Eve. Et puis, Berlin, c’est le fief de la techno et le passage un peu obligatoire quand on veut évoluer dans cette musique. Tout ça s’est fait très naturellement finalement.
Qu’es-tu venu chercher là-bas ?
Je ne me sentais pas à ma place en France, ni en société, ni en soirée, ni au boulot, ni à l’école. J’ai toujours pris sur moi pour faire bonne figure, à faire semblant de m’intéresser aux choses. Jusqu’au jour où j’ai eu une grosse déception dans ma vie, et je suis partie. Je n’avais rien à perdre et plus aucun intérêt de rester. Et au final, j’ai tout gagné ! J’avais déjà des amis sur Berlin qui m’attendaient, ça m’a aussi beaucoup aidé.
Qu’as-tu trouvé ?
Des amis, qui sont devenu une famille. Des gens “into” qui ne pensent qu’à la musique, qui ne vivent que pour musique, des obsédés du son comme moi. On a pas le temps de penser, ni l’envie de faire autre chose ici. J’ai l’impression d’avoir trouvé ma place. Je me lève le matin sans avoir le boulet au pied que je trainais en France.
Tu es sortie où à tes débuts dans la capitale ?
Lors de mes premières visites à Berlin en 2016, j’ai testé le Trésor, le Ipse et About Blank.
Tu voulais voir qui comme artiste ?
Comme d’habitude, Ellen Allien. C’était un super leitmotiv pour me déplacer ahah. En tout je l’ai vu 19 fois en un an ! C’est même assez impressionnant. A l’époque je me bougeais un max pour la voir. Cela me permettait de voyager et de découvrir d’autres clubs en Europe surtout. Elle faisait des all night long avec DJ Tanith au Trésor pour les soirées “Club The Rest”. Ils ont commencé à faire ce genre de soirées ensembles en 1994 à l’ancien Trésor et ensuite ils ont fait quelques soirées en mode revival au “nouveau Trésor”, celui que l’on connaît tous. Ces deux là sont des légendes de la techno berlinoise. Ils ont énormément apporté à la scène électronique. Lors d’un de mes premiers voyage à Berlin, j’ai testé About Blank, un nightclub dans un ancien squatt, le jardin est d’enfer. J’y avais découvert Dasha Rush sous son projet live LADA avec Lars Hemmerling. Grosse claque musicale. Techno hyper pointue et torturée. Puis il y avait aussi Joy Orbisson et Ben Ufo, Resom, et une résidente de About Blank qui m’a aussi scotché de part sa sélection vinyles impeccable Barbara Hoffman.
© Black-detail
Tu t’es rapprochée de Art Bei Ton. Peux-tu nous introduire ce concept ? Et présenter les artistes qui le compose ?
Art Bei Ton est un concept artistique créé par Apolline Guédon que j’ai rencontré en 2015 au Melt Festival en Allemagne. Ce concept allie musique électronique et arts visuels. Il tend à devenir une agence de management et d’événements et, à terme, un label. Art Bei Ton fêtera ses 1 an en mai prochain. On prévoit de fêter ça à l’Arena pour l’occasion. L’équipe est composée de DJ-producteurs et d’artistes visuels (VJing, video production, installations visuelles ou autre performance). C’est assez cosmopolite puisque l’on dénombre pas moins de 12 nationalités qui la compose. On y joue de la musique ambiante,de la techno mais aussi de l’expérimentale. Notre roster est composé d’artistes comme Space Exile, Vincenzo Albano, nara is neus, Agonie, HRNR, Elek Ember, Mesce Basse ou encore Hypnotic Black Magic, un projet ambiant que nous faisons en duo avec Apolline. Du côté des artistes visuels notre roster est composé de Styks, Lola Rossi, Lucy Williams, Sig Valax (Onirochromes) et Melle Skärfstad.
Parle-nous de cette rencontre ?
J’ai rencontré Apo (Apolline Guédon) en 2015 au Melt Festival. C’etait ma premiere fois a ce festival, j’avais gagné des places via un jeu-concours. On s’est rencontrés très précisément sur la sleepless floor, c’est une scène au Melt qui est ouverte du jeudi début du festival au lundi midi non stop ! Le courant est tout de suite passé. Elle était passionnée et impliquée. Elle m’a proposé de venir à Berlin passer quelques jours chez elle après ce festival. Je suis venue, quelques temps après, passer quelques jours chez elle, plusieurs fois dans l’année. A cette époque je mixais pas encore puisque j’ai commencé fin 2016. Puis en janvier 2018, elle a fait son premier event à Urban Spree, elle m’a proposé de jouer, j’ai accepté. Ensuite elle a lancé Art Bei Ton en mai 2018 et m’a proposé d’être résidente. J’ai bien sur accepté. Je lui ai promis que je viendrai habiter à Berlin et elle m’a dit l’air désabusé que tous les gens qu’elle rencontrait lui disait ça, et puis j’ai débarqué. Voila la suite.
Dans tes lives, dont ceux postés sur Soundcloud au Suicide Circus, au Griessmühlle, ou à l’Urban Spree, tu délivres une techno sombre, acid et énergique… Comment prépares-tu tes mix ?
C’est au feeling… Je fais en fonction de l’atmosphère, du lieu où je joue, de l’énergie de la salle. Cela varie en fonction de mon mood aussi et bien évidemment de l’heure à laquelle je joue.
Tu as aussi enregistré de nombreux podcasts ces deux dernières années dont un pour Female:pressure. Qu’est-ce que female:pressure représente pour toi ?
Female:pressure est une excellente initiative artistique qui permet aux femmes artistes de développer leur carrière. Cette plateforme a été créée par Electric Indigo en 1998. A Berlin, mais aussi dans le monde, c’est vraiment devenu un acteur important au sein de la scène électronique. Cela permet aux femmes musiciennes, DJ, productrices, vjs, et compositrices de bénéficier d’une certaine visibilité dans le domaine et d’accroître les collaborations.
Comment choisis-tu tes morceaux pour créer le podcast parfait, notamment pour celui de Female:Pressure ?
Je suis pas fan du mot parfait (rires). La musique est quelque chose de vivant. Rien n’est parfait, rien n’est figé, et tout est déstructuré en general, c’est ce que j’aime dans la musique électronique. Pour les podcasts, la tracklist c’est au feeling. C’est plus une question de mood du moment. Je fais tout de même attention à rester cohérente avec le style de la chaîne du Podcast.
2018
Tu peux nous raconter les moments forts de cette année ?
Le premier moment fort de 2018, ce fût bien évidemment le Rex en février 2018. Il y avait tous mes amis présents. Mais c’est surtout le DJ Booth qui m’a marqué. C’est juste le meilleur dans lequel j’ai pu jouer. J’ai vraiment eu la sensation de vivre un moment unique et insaisissable. J’y ai vraiment pris du plaisir… J’espère pouvoir y rejouer à nouveau car une fois dans une vie, ca ne suffit pas! Autre moment fort que j’ai l’impression d’avoir déjà raconté des centaines de fois (rires).
J’ai eu un accident de la route assez sérieux en octobre dernier. J’ai du annuler plusieurs dates et me mettre au repos forcé pendant deux mois. Mais il y avait une date au Griessmühlle et je ne voulais pas annuler. Après autant de temps sans mixer, j’avais l’impression de tout évacuer. C’était vraiment le feu sur le dancefloor! Il faisait extrêmement chaud, l’atmosphère était intense et l’énergie tellement positive… On m’a beaucoup félicité et j’ai eu de très bons retour sur cette prestation. Je l’ai vraiment vécu comme une revanche.
Et un moment que tu aurais aimé éviter…
Que mon enregistreur arrête de me lâcher en plein set !
Tu as eu une belle année en terme de dates. Est-ce que tu peux revenir sur ces 12 derniers mois ?
Les 12 derniers mois ont été très speed. Déjà, j’ai déménagé en très peu de temps. Il a fallu vite trouver un boulot, puis un appart. J’en ai fais 3 en à peine 6 mois… C’est beaucoup, beaucoup de stress. J’essayais en parallèle de me dégager un maximum de temps pour la musique car pour moi c’était le plus important, sans oublier de faire des podcasts et de démarcher des clubs. J’ai rarement eu de temps mort au niveau des bookings, et mine de rien, j’ai fais pas mal de km pour aller mixer. L’an dernier, j’ai eu 32 gigs et j’ai eu la chance de pouvoir mixer dans 8 Clubs influents à Berlin : Griessmuhle, Suicide Circus, Urban Spree, Golden Gate, OHM, Arena, Renate, Humboldthain. Tous ont leur particularité, leur atmosphère, leur identité. C’était un vrai challenge. Beaucoup de musique et beaucoup d’heures de dig, crois moi (rires).
En fait, quand j’y pense, tout s’est enchaîné naturellement. Après le Rex, j’ai eu mon premier booking pour le Griesshmule, puis d’autres clubs m’ont donné ma chance. Je pense notamment au Suicide Circus qui m’a permis de jouer sans même savoir qui j’étais. J’ai envoyé une mixtape et ils ont aimé. La première fois là-bas, c’était un mardi soir. Mais ici pas de soucis de salle vide, les gens sortent, c’est assez impressionnant d’ailleurs d’avoir des gens chauds dès le mardi! Le promoteur a aimé ma prestation et m’a proposé de revenir le mois d’après pour un KLUB NACHT, un week-end. J’ai joué avant Andre Crom pendant 2H30, c’était vraiment cool ! Ensuite le promoteur ma proposé plusieurs bookings là-bas, et j’ai commencé à travailler chez eux en communication en fin 2018. En février prochain j’aurais la chance d’organiser “ Rituals x Justine Perry”. Les “Rituals” sont l’un des rdv musicaux du club. Pour l’occasion j’ai eu envie d’inviter BNJMN comme guest. Le club m’a donné carte blanche pour tout gérer, line up, budget, communication etc. lls sont vraiment géniaux. C’est un nouveau défi pour moi et je leur dois beaucoup…
Comment tu t’es positionnée sur la scène techno en 2018 ? Comment vois-tu les choses en tant que DJ Femme ?
C’est sur que l’on est encore bien loin de la parité mais je trouve qu’il y a de plus en plus de femmes qui se lancent et elles ont bien raison!
Après ici, tu as quand même pas mal de soirées avec des line up 100 % féminins et Berlin a un fort intérêt pour le féminisme.
Je trouve que d’années en années les choses bougent et il y a certaines organisations qui aident justement cette cause: female:pressure, ROOM 4 RESISTANCE etc. C’est encourageant!
© Yagiz Yesilkaya
2019
Comment tu sens l’année qui se profile ?
J’ai beaucoup de très belles dates à travers la France et l’Europe qui m’attendent et j’en suis ravie ! J’aimerai continuer à jouer et dans de nouveaux endroits et aussi commencer la production. C’est mon objectif! Tout va très vite et tout peut s’arrêter du jour au lendemain. C’est pourquoi je me donne à fond dans chacun de mes sets en ayant vraiment conscience de la chance que j’ai.
Plus sur toi
Le lieu le plus WTF ou t’aimerai posé ton son ?
Dans la jungle.
La track qui te manque dans ton DJ Bag ?
Il y en a quelques uns mais la release de Dasha Rush, Timid Ocean Drawings, est la plus marquante, c’est un pure chef d’oeuvre de la musique.
Ton Top 5 des tracks que tu as le plus joué ces 6 derniers mois ?
Compliqué à dire mais, beaucoup de Hemka, Temudo, Planetary Assault Systems, Dasha Rush, Mike Parker, Lewis Fautzi, Jeroen Search…
01. Hemka – Nocturnal Rounds [BALANS]
02. Planetary Assault Systems – Desert Races [MOTE]
03. Dj Who – Give a little bit more (Mike Parker remix) [Defective Records]
04. Inversion 2.2 – Edgar Boss (Jeroen Search remix) [Affin]
05. Blazej Malinowski – Utopia [Semantica]
Ce que tu aimes faire autre que la musique ?
Voyager, découvrir de nouvelles cultures, de nouveaux horizons et apprendre.
Quel est ton plus grand rêve ? Que fais-tu pour le réaliser ?
Je réalise mon rêve en ce moment même: faire enfin quelque chose qui me plaît à 2000%. Pourvue que cela dure !
Merci Justine.
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