Or:la, révélation de la scène house anglaise • WODJ MAG

Orlagh Dooley, plus connue sous le nom d’artiste Or:la, est une DJ et productrice de musique électronique britannique. Elle est l’une des révélations de la scène house anglaise de ces deux dernières années. Cofondatrice du label Deep Sea Frequency, la jeune OR:LA signe la première sortie, intitulée « Kyoto Dance » : un track original qui révèle le talent et la créativité de la jeune productrice, dans la trajectoire musicale de la scène Leftfield House & Techno.

Image mise en avant : © Megan Doherty Photography

Reconnue pour sa musique inventive et sa technique, Or:la commence à se faire connaître en mixant régulièrement pour ses propres soirées, ‘Meine Nacht’, en tant que DJ résidente. Ses soirées ont su importer un style novateur, dans l’esprit des fêtes de Liverpool, sa ville d’adoption. La jeune DJ se fait vite repérer par Scuba, et sort sur son label, Hotflush Recordings, les EPs UK Lonely (2016), et Farewell 24 (2017).

Mixant à la perfection des sons contemporains comme des sons old-school, Or:la mélange les genres, invente, et offre une expérience toujours plus intense et immersive à son public lorsqu’elle joue en live.
Balayant un large spectre musical, allant de la UK bass jusqu’à la techno 90’s, en passant par la tribal house, la deep, le breakbeat et l’acid, et maniant à la perfection l’art du DJing, Or:la est devenue une référence incontournable dans son pays, et au-delà. Sa musique, toujours plus innovante, porte la jeune DJ de 25 ans sur le haut de la scène mondiale. La preuve en est avec son DJ set phénoménal, enregistré chez elle, en Irlande, à l’Ava Festival 2017 pour la Boiler Room.

L’histoire d’Or:la : de Derry à Liverpool

Originaire de Derry, la jeune irlandaise Orlagh Dooley s’intéresse de près à l’art et à la musique. Elle sort fréquemment dans les clubs et festivals de sa ville, et s’épanouit dans la club culture locale. Influencée par des artistes de la scène londonienne et internationaux comme Moodymann, DJ Stingray, Luke Vibert, en passant par la case rock avec Led Zeppelin, la jeune collectionneuse de vinyles accumule des références musicales qui ne se limitent pas à des genres précis mais s’évasent au maximum, et nourrissent profondément sa passion. En 2012, Orlagh Dooley quitte l’Irlande du Nord pour s’installer à Liverpool et commencer sa nouvelle vie d’étudiante. En quête de nouveautés, elle découvre la scène électronique du nord-ouest de l’Angleterre… La jeune Orlagh ne reste pas inactive et rejoint une communauté de DJs de Manchester aux côtés de Holly Lester. C’est à ce moment-là que Orlagh Dooley prend son nom de scène : Or:la.
Très influencée par les soirées berlinoises et l’atmosphère qui s’en dégage, elle coorganise en parallèle, avec la DJ et productrice Jessika Beaumont, les soirées ‘Meine Nacht’, qui se déroulent dans des endroits secrets et décalés (supermarchés, galeries d’art…), dans Liverpool et ses alentours. C’est lors de ces fêtes intimistes et éphémères que la DJ résidente de ‘Meine Nacht’ commence à se faire la main derrière les platines et, ainsi, propose ses sélections pointues de musique House et Techno expérimentale.

Avec une atmosphère plus proche d’une fête à la maison que d’une grande rave, ‘Meine Nacht’ saute entre les lofts et les backrooms vacants de Merseyside, pour des danses clandestines qui sont diffusées en direct à travers le web. – Crack Magazine

Écouter le DJ set de Or:la @ Meine Nacht du 14/05/16, à Liverpool – secret location

En 2016, Or:la envoie quelques productions à Paul Rose aka Scuba, qui lui propose de rejoindre le label Hotflush Recordings. Or:la produit son premier EP : ‘UK Lonely’.

Or:la : sa carrière en tant que DJ et productrice

Forte de ses soirées ‘Meine Nacht’ en tant que fondatrice et DJ résidente, Or:la se voit offrir une opportunité de choix par Paul Rose aka Scuba, qui lui commande son premier EP. En 2016, Or:la signe le EP UK Lonely sur Hotflush. Composé de 4 titres, sur lesquels la jeune productrice compose avec des modèles rythmiques qui se mélangent parfaitement avec des samples concrets et couvrant un large éventail d’influences Old school et modernes tels que le Garage, l’Afrobeat et le Dubstep. Comme en témoigne le premier titre, « UK Lonely », où les samples vocaux s’invitent sur une structure de percussions décalées. Sur « Limbosoup », le deuxième track, les riddims et les mélodies exotiques sont justement mixées. Sur le troisième track, « X & O », la composition est plus down et les voix mélodieuses viennent se superposer à des breakbeats percutants. Enfin le quatrième et dernier track de cet EP, « Jaipur », se démarque par sa composition soft et fluide, où chaque note de synthé est délicatement posée sur une nappe électronique enveloppante.

Écouter l’EP UK Lonely de Or:la, sorti sur Hotflush Recordings en 2016.

L’année 2017 annonce deux événements marquants pour Or:la : la sortie de son second EP, Farewell 24, et la création de son label, Deep Sea Frequency.
En octobre 2017, le second EP de Or:la, Farewell 24, paraît sur Hotflush Recordings. Composé de 3 titres originaux et d’un remix de « Limbosoup » par Fit Siegel, ce nouvel EP nous présente une évolution certaine de son travail de productrice. En effet, passionnée avant tout par les breakbeats et les pauses dans ses productions, et gardant à cœur l’héritage musical anglais (dont la Jungle, la UK bass et le dubstep), Or:la propose des productions inventives et originales. Le premier track de l’EP, « Wendy Wild », suivi de « Find » et du quatrième titre, « Farewell 24 », affirme davantage sa personnalité musicale. Cela lui vaut une attention toute particulière, à travers un nouveau style underground qu’elle ne cesse de construire.

Écouter « Farewell 24 » de Or:la, sorti sur Hotflush Recordings en 2017.

En juillet de cette même année, Or:la et Breakwave créent Deep Sea Frequency, une maison de production et label, avec la vocation de promouvoir et dénicher des artistes inventifs.
Deep Sea Frequency souhaite proposer une vision innovante de la musique électronique actuelle.
Et, comme pour montrer l’exemple et afficher l’identité de cette entité, Or:la produit elle-même son troisième EP sur son propre label, intitulé Kyoto Dance : un maxi accueillant deux titres, « Kyoto Dance » et « Masca Express », qui se distinguent chacun par une composition mélodique soignée et un groove profond.

En écoutant le titre « Kyoto Dance », l’univers sonore de cette DJ nous immerge dans des sons japonnais empruntés, et accompagnés de ce rythme syncopé qui fait la marque de fabrique de l’artiste.

Écouter « Kyoto Dance » de Or:la, sortie sur Deep Sea Frequency en 2017.

Dans le second titre, « Masca Express », les percussions polyrythmiques sont davantage marquées que sur le précédent morceau. De plus, sa mélodie ininterrompue et hypnotique nous entraîne dans une ballade ludique et captivante.

Écouter « Masca Express » de Or:la, sorti sur Deep Sea Frequency en 2017.

Or:la n’est qu’au début de sa carrière mais elle a déjà accumulé une expérience remarquable, laissant présager une suite des plus prolifiques dans ses projets artistiques et de management.

Quelques faits réels sur la vie d’Or:la

Outre sa popularité grandissante et son talent, Or:la porte sur l’auto promotion une indifférence totale. Elle a annoncé, dans un article rédigé sur Mixmag.net, qu’elle ne souhaitait imposer à personne son style et sa musique. La DJ Or:la est toutefois présente sur les réseaux sociaux et communique sur ses gigs et ses prochaines dates internationales.
D’après son compte Instagram, orla_cd, Or:la montre, entre deux gigs, son goût authentique pour l’art et les choses simples de la vie.

Les DJs sets de Or:la, à écouter

Découvrez ses plus beaux lives en tant que DJ, et ses tracks les plus joués et entendus sur les dancefloors des clubs du monde entier.
Or:la et Scuba se partagent les platines pour un B2B renversant du Mixmag lab. Un missile d’une puissance absolue en terme de sélection, de groove et d’ambiance, à écouter maintenant.

Le podcasts de Or:la pour Truants, « Truancy Volume 228: Or:la », propose une sélection originale et pointue de tracks UK bass et house, que la DJ sait mixer à la perfection.

Or:la participe à Boiler Room, lors du très prisé AVA Festival (Irlande) en 2017. Atteignant le cap des 750 000 vues sur YouTube, la DJ prouve son talent, tant par sa sélection pointue des tracks qu’elle joue, que par sa capacité à enflammer le public, qui ne cesse de l’acclamer tout au long de ce set d’anthologie.